top of page

Humour génératif : une IA qui s’adapte à nos cultures? #4

  • il y a 3 jours
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 6 minutes


ree

Les développeurs de l’intelligence artificielle aimeraient entrer dans une nouvelle phase : celle d’un humour capable de comprendre les codes culturels, les langues et les contextes sociaux. Des chercheurs de l’Université d’Amsterdam dévoilent HaHaGPT, un modèle pensé pour produire des blagues sur mesure, adaptées aux publics auxquels elles s’adressent. Pas toujours simple ....


Développé au sein de l’Université d’Amsterdam, HaHaGPT repose sur une combinaison de raisonnement culturel, de compréhension linguistique et de créativité générative. L’objectif : permettre à une machine non seulement de produire des traits d’humour cohérents, mais aussi de s’ajuster au cadre social dans lequel ils seront reçus. Le modèle vise à éviter l’humour générique au profit d’une production plus subtile, sensible aux normes, aux références et aux connotations propres à chaque culture.


Une IA qui "contextualise" l’humour


Selon les chercheurs, HaHaGPT s’appuie sur une vision élargie du traitement du langage. Le système analyse non seulement les mots eux-mêmes, mais aussi les valeurs, les habitudes, les représentations et les usages propres à un groupe. Cette approche lui permet de générer des blagues différentes pour un lecteur francophone, anglophone ou asiatique, en intégrant des éléments culturels perçus comme pertinents et compréhensibles. C'est l'humour génératif !


Le modèle se distingue également par une capacité renforcée à repérer les nuances linguistiques : double sens, implicites, registres, expressions idiomatiques. Les concepteurs expliquent que cette compétence est indispensable pour éviter les maladresses, particulièrement dans des contextes interculturels où l’humour peut rapidement devenir source de malentendus.


L'humour génératif dépasse le simple divertissement


HaHaGPT ne se limite pas aux usages récréatifs. Les auteurs de la recherche envisagent des applications dans l’enseignement, où une touche d’humour adaptée pourrait rendre certains contenus plus accessibles. Le modèle pourrait également soutenir des interactions sociales assistées par IA, notamment pour les personnes rencontrant des difficultés dans la communication ou la lecture des codes sociaux.


Les secteurs de la publicité et du marketing figurent aussi parmi les cibles privilégiées. Un humour finement mis en contexte, cohérent avec les attentes d’un public donné, représente un levier puissant pour renforcer l’engagement. La personnalisation du discours humoristique pourrait ainsi devenir une nouvelle dimension de la communication commerciale.


Les chercheurs précisent toutefois que la production automatisée d’humour soulève des questions éthiques. L’humour est un terrain sensible, en raison de son rapport étroit aux stéréotypes, aux identités et aux normes sociales. Les équipes insistent donc sur la nécessité d’encadrer strictement les données, les usages et les garde-fous du modèle.



A suivre, le 5ème épisode :


Toute la série est disponible sur omestra.com

Une IA presque « parfaite »... Une série à snacker en attendant noël

 
 

En savoir plus :

Transformation & Transition numérique - Intelligence artificielle - Intelligences artificielles génératives - Entreprises et technologie - Gouvernance de la Tech - Conférence IA génératives et acculturation - Roadmap technologique - Pilotage de la transformation

© 2025 omestra - Tous droits réservés. Mentions légales

  • LinkedIn
bottom of page